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Q4867

no 4867
15-Oct-2020 1:38:09 AM EDT
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twitter.com/jsolomonReports/status/1316571708090966017
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MON ANALYSE
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Q partage un tweet de John Solomon qui dit: « Dernière heure: Un fonctionnaire de Burisma, apparemment lié à Joe Biden, a rencontré des représentants de l’État en 2016, selon des mémos de service | Just The News ».

Pour comprendre cette histoire, vous devez d’abords lire #4851, #4855, #4859 et #4866. Ce post présente d’autres informations en lien avec l’histoire de corruption  gravitant autour de Joe Biden, son fils Hunter, et la compagnie énergétique ukrainienne, Burisma Holdings.

L’article:

Un fonctionnaire de Burisma, apparemment lié à Joe Biden, a rencontré des représentants de l’État en 2016, selon des mémos de service

L’ambassadrice américaine en Ukraine avait été prévenue des contacts de Vadym Pozharskyi avec USAID en 2016.

Le dirigeant de Burisma Holdings, qui aurait rencontré Joe Biden et son fils Hunter en 2015, a ensuite tenté de faire affaires avec l’agence d’aide à l’étranger de l’administration Obama un an plus tard, alors même que la compagnie de gaz ukrainienne restait sous le coup de soupçons de corruption, selon des notes du département d’État obtenues par Just the News.

La rencontre de novembre 2016 entre Vadym Pozharskyi, de Burisma, et les responsables de USAID a eu lieu alors que la compagnie gazière ukrainienne, dont Hunter Biden était un membre très bien rémunéré du conseil d’administration, s’efforçait de régler les allégations de corruption en Ukraine avant que Donald Trump ne devienne président et que Joe Biden ne quitte ses fonctions, selon les notes de service publiées en vertu de la loi sur l’accès à l’information.

Le contact de Pozharskyi avec les responsables de USAID a été signalé dans un mémo du 8 décembre 2016 adressé à l’ambassadrice américaine Marie Yovanovitch, alors diplomate américaine de haut rang en Ukraine, alors qu’elle se préparait à rencontrer les représentants d’une firme démocrate nommée Blue Star Strategies qui menait la campagne de Burisma pour mettre fin aux enquêtes sur la corruption en Ukraine.

Sous le titre « WATCH OUT FOR » (« SOYEZ À L’AFFÛT DE »), l’équipe de Mme Yovanovitch a raconté à l’ambassadrice comment Burisma avait précédemment participé à un programme d’énergie propre avec USAID avant que l’ambassade n’annule le partenariat en raison de la réputation de corruption de la firme.

« Par la suite, USAID a parlé au téléphone avec la représentante de Blue Star Strategies, Sally Painter, et a indiqué que nous serions ouverts à discuter d’autres formes de coopération entre USAID et Burisma et avons accepté de rencontrer le représentant des affaires publiques de Burisma, Vadym Pozharskyi », peut-on lire dans la note.

« Lors de la réunion de novembre, Pozharskyi a informé USAID sur Burisma et le secteur du gaz en général, mais n’a pas proposé d’idées spécifiques de coopération », peut-on lire dans la note.

Vous pouvez lire ce mémo ici : VadymKent.pdf

Le mémo préparait Mme. Yovanovitch à une rencontre avec Karen Tramontano, responsable de Blue Star Strategies, une avocate américaine liée aux démocrates qui a aidé à mener une campagne d’un an pour débarrasser Burisma des allégations de corruption.

« Tramontano représente de manière informelle Mykola Zlochevsky, le PDG de Burisma qui a longtemps été la cible de poursuites judiciaires en Ukraine », a déclaré le mémo à l’ambassadeur.

La réunion de USAID avec Pozharskyi et celle de l’ambassade avec Tramontano ont été remarquables, compte tenu de la profonde inquiétude des fonctionnaires du département d’État travaillant en Ukraine au sujet de Burisma et de ses prétendues pratiques de corruption.

Ces fonctionnaires ont rapporté en février 2015 au FBI qu’ils avaient recueilli des preuves que Burisma avait versé un pot-de-vin de 7 millions de dollars aux procureurs ukrainiens dans le but de faire disparaître les enquêtes sur la corruption, comme le montrent les notes de service publiées précédemment. Les fonctionnaires américains ont également déclaré qu’ils pensaient que Burisma avait payé un second pot-de-vin en décembre 2016 en se départissant de gaz de moindre qualité sur le marché et en laissant les fonctionnaires du gouvernement ukrainien l’acheter à bas prix et le vendre à prix fort, comme le montrent les notes de service.

 BurismaYovanovitchBribe2.pdf

 BurismaYovanovitchBribe3.pdf

 BurismaYovanovitchBribe4.pdf

Ces fonctionnaires ont également annulé un partenariat que Burisma avait conclu avec USAID en 2014, de peur que leur association avec la compagnie de gaz ne ternisse les efforts de lutte contre la corruption de l’administration Obama en Ukraine. KentBurismaCanceled.pdf

Les mémos montrent également que l’ambassade à Kiev ainsi que les hauts fonctionnaires du département d’État étaient parfaitement conscients de la présence de Hunter Biden au conseil d’administration.

L’ancien chef de mission adjoint américain George Kent a récemment témoigné au Sénat qu’il pensait que le vice-président Joe Biden avait créé l’apparence d’un conflit d’intérêts qui sapait la politique américaine en Ukraine en continuant à présider les efforts américains de lutte contre la corruption en Ukraine alors que son fils travaillait pour une entreprise faisant l’objet d’une enquête sur la corruption dans le pays.

Le propre site de relations publiques de Burisma contient des photos et des communiqués de presse montrant la rencontre de Pozharskyi avec des responsables de USAID dès 2015 et la rencontre avec Yovanovitch en avril 2017 et de nouveau en novembre 2017.

Pozharskyi a fait irruption sur la scène publique plus tôt dans la journée de mercredi suite à un article du New York Post qui a fait la une des journaux et a affirmé que des e-mails récupérés sur un ordinateur portable qui aurait appartenu à Hunter Biden suggéraient que le responsable de Burisma avait rencontré le vice-président Joe Biden en avril 2015.

La campagne de M. Biden, qui a précédemment nié que le candidat démocrate à la présidence ait eu des contacts avec les affaires de son fils, n’a pas nié directement qu’une rencontre ait eu lieu, affirmant au contraire qu’il n’y avait aucune trace de celle-ci sur le calendrier officiel du vice-président.

Just the News n’a pas été en mesure de confirmer l’authenticité des courriels cités par le New York Post. Mais les notes de service du Département d’Etat obtenues dans le cadre d’un procès en vertu de la loi sur l’accès à l’information confirment au moins que M. Pozharskyi a rencontré des représentants de l’administration Obama à un moment où la société pour laquelle Hunter Biden et lui travaillaient faisait toujours l’objet d’une enquête pour corruption.

Et ces rencontres ont été suffisamment controversées pour qu’elles aient été rapportées au plus haut diplomate américain en Ukraine, comme le montrent les mémos publiés dans le cadre de la FOIA.

 

 

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