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Les chemins de la victoire pour Trump

Last updated on décembre 14, 2020

Il y a plusieurs jours, j’ai publié quelques tweets sur les chemins donnant une victoire à Trump. Puis aujourd’hui, Praying Medic (sur Rumble) en a listé plusieurs aussi. Alors pour vous, soldats digitaux, j’ai décidé de combiner tout ça en ajoutant de l’information additionnelle. Vous trouverez aussi beaucoup d’infos en anglais dans ce feuillet du Service de Recherche du Congrès.

Vote populaire et Collège Électoral

Les États-Unis sont une république, pas une démocratie. Contrairement à bien d’autres nations qui élisent leur dirigeants en fonction de la quantité de votes (vote populaire), aux États-Unis, c’est le Collège Électoral qui élit le président (le Congrès peut accepter ou refuser et tenir ses propres élections). Les pères fondateurs ont choisi cette approche afin d’éviter ce qui est appelé la tyrannie de la majorité, soit qu’une population, ou un état très populeux, puisse décider pour le reste de la nation (entre autre) qui sera le président.

Le Collège Électoral est composé de grands électeurs. Dans certains états, ils apparaissent sur les bulletins de votes et sont nommés par le vote populaire. Dans ce cas, les citoyens votent pour les grands électeurs, et pas pour les candidats présidentiels (Trump et Biden). Dans d’autres états, ils sont nommés par leur législature. Chaque état a un nombre fixe de grands électeurs basée sur la quantité de citoyens habitants dans cet état. L’Alaska en a 3 alors que la Californie en a 55.

Dans certains états, les grands électeurs sélectionnés sont liés (binded) à un candidat (ils doivent voter pour un candidat spécifique au Collège Électoral), et dans d’autres ils sont libres de voter pour qui ils veulent. Ils ne sont pas liés.

 

Date « Safe Harbor »

Cette année, la date refuge (ma traduction de safe harbor date) à laquelle toutes les contestations judiciaires pouvant impacter les élections d’un état doivent être résolues est le 8 décembre. C’est la journée à laquelle les états doivent commencer à choisir leurs grands électeurs pour les envoyer au Collège Électoral le 14 décembre (cette année) et voter pour choisir le candidat qui sera élu président.

Si, au 8 décembre, un recours judiciaire ayant un impact sur le résultat de l’élection pour un état n’est pas résolu, ce résultat ne sera pas pris en compte dans le grand total. Donc toute contestation judiciaire devant une cour d’état (State court) ayant le potentiel d’impacter les élections, sauf les cas devant la cour suprême américaine, doivent être décidés pour le 8 décembre.

Si les contestations ne sont pas terminées au 8 décembre, elles peuvent continuer mais n’auront aucun impact sur l’élection, peu importe le résultat. Ça veut dire qu’il est possible pour un état de ne pas élire un candidat. Si ça arrive dans suffisamment d’états, il se peut que ni Biden, ni Trump puisse atteindre le 270 minimum requis au collège électoral pour être président. Les exceptions sont les dossiers devant la cour suprême.

 

Certification des résultats

D’ici au 8 décembre, les états devront, si possible, avoir certifié leur élection. Ce sont le gouverneur et le Secrétaire de l’État qui certifient le résultat. C’est après cette certification que les états peuvent nommer leurs grands électeurs. C’est seulement à ce moment qu’il devient possible pour des citoyens et les campagnes présidentielles (Trump ou Biden) d’intenter des recours judiciaires vis-à-vis cette certification. Pas avant.

Si vous croyez que Trump ne fait pas grand chose (parce que c’est ce que les médias vous disent), comprenez bien qu’il DOIT attendre la certification des états avant de les contester. Ça fait partie du processus.

La même journée des audiences à Phoenix (Arizona) sur les allégations de fraudes électorales, le gouverneur de l’État et le Secrétaire d’État ont certifiés les résultats.

À titre informatif, tout recours peut être intenté au niveau local, de l’État, du fédéral, et aussi au conseil d’administration des élections de chaque État, selon le contexte.

Il y a actuellement une multitude de poursuites dans les états du Nevada, de l’Arizona, du Michigan, du Wisconsin, de la Georgie et de la Pennsylvanie (les états balanciers). Ceux-ci seront résolus dans leur palier respectif (local, fédéral, État, cour suprême de l’État, cour suprême fédérale). Donc il y a encore beaucoup de choses qui peuvent avoir un impact sur cette élection.

Donc même si un état a certifié ses votes, ce n’est pas terminé. Et si un gouverneur certifie l’élection alors qu’il savait [sciemment] qu’il y a eu fraude, il s’expose à des poursuites criminelles. Par contre, elles seront conclues longtemps après l’élection.

 

Nomination des grands électeurs

Certains états ont des lois qui forcent les grands électeurs à voter pour le candidat ayant obtenu le plus de votes. Par contre, ces lois n’ont aucune force car l’article 2, section 1, clause 2 de la Constitution américaine dit spécifiquement que les législatures peuvent nommer qui ils veulent comme grands électeurs, à condition qu’ils ne sont pas déjà des membres de la législature.

Dans les diverses audiences sur les fraudes électorales, Rudy Giuliani et Jenna Ellis, accompagnés d’un grand nombre de témoins, présentent des témoignages, affidavits et éléments de preuves afin de convaincre les membres des législatures de ces états d’ignorer le vote populaire frauduleux & corrompu, et leur rappeler qu’ils peuvent choisir leurs propres grands électeurs. Il est peu fréquent que les législatures nomment des grands électeurs qui ne reflètent pas le vote populaire, mais cette année risque d’être différente, basé sur la multitude d’allégations de fraudes présentées.

En résumé, quand les législatures des états vont se réunir le 8 décembre pour nommer leurs grands électeurs, s’ils ont suffisamment de raisons de croire que le vote populaire en faveur de Biden est corrompu et frauduleux, ils peuvent plutôt nommer des grands électeurs républicains et les envoyer voter pour Trump au Collège électoral. Avec tout ce qu’on voit concernant la fraude, il est de plus en plus difficile de justifier des grands électeurs pour Biden.

Imaginons qu’en Pennsylvanie, en Arizona et en Georgie, les législatures font exactement ça, et nomment des grands électeurs républicains, ça donne les 270 votes nécessaires à Trump pour être réélu. Mais bon, ça reste à voir.

 

Stratégies favorables à Trump

Présentement, Trump n’a pas besoin de gagner les états balanciers. Tout ce qu’il a besoin de faire est d’empêcher Biden d’atteindre le chiffre magique de 270 au Collège électoral.

Si n’importe quelle combinaison de 3 états (parmi les 6 états balanciers actuellement contestés) va à Trump, ou si n’importe quelle combinaison de 3 états est retirée à Biden (via la nomination de grands électeurs républicains par les législatures concernées), Trump gagne. Sauf pour la combinaison « Nevada + Wisconsin + n’importe quel autre état » car il n’y aurait pas assez de votes au Collège électoral.

Ce qui nous amène à la prochaine étape.

 

Certifier les grands électeurs

Une fois les grands électeurs nommés, pour qu’ils aillent voter au Collège électoral, le gouverneur et le secrétaire d’état doivent les certifier. Mais ils ne sont pas obligés. Par exemple, La Pennsylvanie, l’Arizona et la Georgie pourraient choisir des grands électeurs qui iront voter pour Trump au Collège Électoral, mais les gouverneurs démocrates pourraient refuser de les certifier.

Si les gouverneurs refusent de les certifier, ces grands électeurs ne pourront voter au Collège électoral, ce qui ferait que ni Trump ni Biden gagnerait l’État. Ce genre de scénario ouvre la porte à la possibilité qu’aucun candidat puisse atteindre les 270 nécessaires pour être nommé président. Présentement, sans la Pennsylvanie, l’Arizona et la Georgie, aucun des deux candidats peut être déclaré président. Ce qui nous amène un autre scénario.

 

Le rôle du Congrès

Une fois tous les votes pour chacun des états conclus au Collège électoral, ceux-ci sont envoyés au Congrès qui, aussi par vote, peut les accepter ou les refuser. Ce vote se tiendra le 6 janvier 2020.

Si une contestation est mise de l’avant pendant la certification des votes pour chaque état par le Congrès, la séance est suspendue pendant 60 minutes afin d’en discuter. Au retour, ils doivent annoncer s’ils acceptent ou rejettent le vote des grands électeurs. S’ils les rejettent, le choix du président et du vice-président leur revient.

Contrairement au Collège électoral, chaque état n’a qu’un seul vote, sans égard au nombre de sièges et au vote populaire. Normalement, c’est 50 votes pour chaque chambre, c’est tout. La chambre basse (le congrès) vote pour le président, et la chambre haute, le sénat, vote pour le vice-président.

Alors si l’équipe Trump peut gagner une combinaison de trois états, ou s’organiser pour que Biden n’atteignent pas le 270, le Congrès devra voter.

Même si les démocrates ont actuellement une majorité de sièges au congrès (des suites de l’élection de mi-mandat de 2018), ils n’ont pas une majorité d’états. Actuellement, les républicains contrôlent 27 états et les démocrates, 22. Donc si le Congrès venait à choisir le président et le vice-président, les chances sont élevées que Trump et Pence obtiennent un second mandat.

 

La Cour Suprême

Finalement, la Cour Suprême américaine peut intervenir à n’importe quel moment, même le jour avant l’inauguration du 20 janvier. Celle-ci a juridiction sur tous les états et sur tous les dossiers. Elle peut choisir de prendre autorité sur un dossier, peu importe à quel niveau il se trouve (local, district, fédéral, etc.). C’est ce qui est arrivé en 2000 dans l’élection présidentielle. Une cour d’État de la Floride devait statuer mais la Cour Suprême américaine a saisi le dossier pour s’en occuper.

Il y a déjà des dossiers qui sont devant la Cour Suprême américaine et d’autres risquent de monter jusqu’à elle. Celle-ci pourrait statuer, par exemple, sur la légalité ou l’illégalité de certains types de votes, elle peut ordonner un recomptage, elle peut annuler l’élection d’un état ou l’élection fédérale et ordonner de nouvelles élections, elle peut forcer le Congrès à remplir son obligation constitutionnelle, outre-passant le Collège électoral. Et celle-ci n’est pas limitée par la date butoir du 8 décembre et peut simplement décider autre chose.

Lundi le 7 décembre, l’État du Texas a annoncé qu’il poursuit la Géorgie, le Michigan, la Pennsylvanie et le Wisconsin devant la Cour suprême des États-Unis. L’état conteste leurs procédures électorales illégales.

Le Texas a fait valoir que ces quatre États ont violé la Constitution américaine parce qu’ils ont modifié les règles et procédures de vote par le biais de tribunaux ou d’actions de l’exécutif. Mais ces États n’ont pas apporté les changements par le biais des assemblées législatives des États, comme le prévoit la Constitution américaine.

Puis, plus tard dans la soirée, Allen West, le chef du parti républicain de l’État du Texas, a annoncé que sept autres États (Arkansas, Alabama, Caroline du Sud, Dakota du Sud, Floride, Kentucky, Louisiane, Mississippi.) s’étaient joints au Texas dans son procès contre les procédures électorales illégales.

Selon Jordan Sekulow, qui est membre de l’équipe juridique du président Donald Trump:

Je peux déjà vous annoncer que la Cour suprême a inscrit les parties au rôle : Géorgie, Pennsylvanie, Wisconsin et Michigan. Les États qui ont été nommés doivent maintenant répondre d’ici jeudi à 15 heures à cette plainte. Et ils doivent répondre à des points très spécifiques. La Cour suprême ne se contente donc pas d’examiner la plainte déposée aujourd’hui par le Texas, elle passe maintenant à l’étape suivante, à savoir « nous voulons une réponse des États nommés »… Encore une fois, je pense que c’est très clair. C’est l’affaire dont nous avons parlé qui pouvait se rendre jusqu’à la Cour Suprême des États-Unis (SCOTUS). C’est l’affaire qui déterminera le résultat. 62 votes du collège électoral sont en jeu, suffisamment pour changer le résultat de l’élection.

Il y a deux remèdes recherchés. Le premier est que ces législatures qui sont toutes contrôlées par des républicains puissent faire siéger de nouveaux électeurs parce que les élections ont violé la clause relative aux électeurs, à savoir le respect des procédures et l’égalité de protection. Et à cause de cela, ils peuvent faire élire de nouveaux électeurs… Et si la question est soumise à la Chambre, les républicains la contrôlent 27 à 22, donc ce sont les républicains qui choisiraient le prochain président si elle doit être soumise à la Chambre des représentants… C’est le défi majeur, celui que nous attendions. Il y a suffisamment de votes électoraux en jeu pour changer le résultat… La cour a décidé qu’elle veut plus de matériel et c’est une bonne nouvelle… C’est la fin de tout, soyez-en sûrs.

Comme mentionné plus haut, la Cour Suprême n’est pas limitée par certaines dates, c’est pourquoi elle a demandé à ce que les 4 états visés par le recours initié par le Texas répondent d’ici jeudi le 10 décembre à 15h. Si la cour donne raison aux 8 états, les 62 votes concernés au Collège Électoral pourraient être ignorés, annulés ou transférés à un des candidats, ou encore, les états eux-mêmes pourraient être appelés à voter pour un candidat. Et ces états sont sous contrôle républicain. La cour a plusieurs options, mais le fait qu’elle veuille en savoir plus et accueille ce recours est une excellente nouvelle pour Trump.

AJOUT DU 9 DÉCEMBRE À 18h30: On parle maintenant de 19 états qui se rajoute au Texas, pour un total de 20: Arkansas, Alabama, Arizona, Caroline du Sud, Dakota du Nord, Dakota du Sud, Floride, Indiana, Kansas, Kentucky, Louisiane, Mississippi, Missouri, Montana, Nebraska, Oklahoma, Tennessee, Utah, Virginie Occidentale (de l’Ouest).

AJOUT DU 10 DÉCEMBRE À 19H30: Donc officiellement, ce sont 6 états (Missouri, Arkansas, Louisiane, Mississippi, Caroline du Sud, Utah) qui s’ajoutent au Texas comme plaignants, soutenus par les autres états qui sont « amis de la cour ».

Au total, comme l’indiqzue le journal The Epoch Times, ce sont 39 états qui sont impliqués d’une façon ou d’une autre:

Par Ivan Pentchoukov

Plus de trois douzaines d’États et un assortiment de législateurs et de tiers ont déposé une multitude de mémoires le 10 décembre, choisissant leur camp dans une bataille juridique sur la question de savoir si la Cour suprême devrait examiner un procès intenté par le Texas qui prétend que la Pennsylvanie, la Géorgie, le Michigan et le Wisconsin ont mené leurs élections en violation de la Constitution.

Vingt procureurs généraux démocrates ont déposé un mémoire le 10 décembre pour soutenir les défendeurs. Un jour plus tôt, 18 procureurs généraux républicains avaient soutenu le Lone Star State (Texas). Le procureur général républicain de l’Ohio, Dave Yost, n’a soutenu aucun des deux partis et s’est opposé à la réparation demandée par le Texas, à savoir que la Cour suprême devrait rejeter les résultats des élections dans les quatre États contestés et ordonner à leurs législatures d’État de choisir les électeurs conformément à la Constitution.

Les quatre États contestés et les 20 procureurs généraux démocrates constituent tous les procureurs généraux démocrates des États-Unis, sauf un. Le procureur général de l’Iowa, Tom Miller, est le seul démocrate à ne pas s’être joint à l’action en justice à partir de jeudi soir.

Du côté républicain, les procureurs généraux représentant cinq États n’ont pas donné suite à l’affaire : Idaho, Alaska, Wyoming, New Hampshire et Kentucky.

Le gouverneur de l’Alaska a déclaré que son procureur général n’avait pas eu le temps d’examiner le procès avant l’expiration du délai pour joindre l’affaire. (VOIR NOTE PLUS BAS)

« Je serai le premier à admettre que j’ai été déçu que nous n’ayons pas eu assez de temps pour examiner les détails en profondeur. Si cela n’avait pas été le cas, nous serions peut-être arrivés à une décision différente », a déclaré le gouvernement de l’Alaska Dunleavy dans une déclaration envoyée par e-mail au journal The Epoch Times. « Je crois comprendre que la Cour suprême prendra une décision rapide avant le 14 décembre. En fonction du résultat, l’Alaska répondra en conséquence ».

Le procureur général de l’Idaho, Lawrence Wasden, a déclaré qu’il ne participerait pas à l’affaire, invoquant des inquiétudes quant à un contre-contentieux.

« Comme c’est parfois le cas, la décision juridiquement correcte peut ne pas être la décision politiquement commode », a déclaré Wasden dans une déclaration. « Cette décision est nécessaire pour protéger la souveraineté de l’Idaho. En tant que procureur général, j’ai de grandes inquiétudes quant au soutien d’un argument juridique qui pourrait amener d’autres États à contester des décisions juridiques prises par le corps législatif et le gouverneur de l’Idaho ».

Le Texas a poursuivi les quatre États balanciers le 8 décembre, alléguant que les fonctionnaires de cet État avaient mené les élections générales de 2020 en violation de la Constitution. Les États défendeurs ont illégalement modifié les lois électorales et provoqué un déluge de votes par correspondance après avoir supprimé les mesures d’intégrité des bulletins de vote, selon les allégations du procès. Les irrégularités qui en ont résulté mettent en doute le résultat final de l’élection, affirme l’État du Texas.

La campagne Trump et les États du Missouri, de l’Arkansas, de la Louisiane, du Mississippi, de la Caroline du Sud et de l’Utah ont déposé des requêtes officielles d’intervention dans le procès au nom du Texas. Aucun des procureurs généraux du parti démocrate n’a encore pris la même mesure.

Tout en s’opposant au redressement demandé par le Texas, Yost, le procureur général de l’Ohio, a fait valoir que le tribunal devrait encore résoudre la question fondamentale posée par le Texas - à savoir si la Constitution permet aux tribunaux et aux fonctionnaires des États de modifier les règles électorales édictées par leurs législatures.

« Le peuple a aussi besoin d’une réponse », a déclaré M. Yost. « Tant qu’ils n’en auront pas, les élections continueront à être entachées de doutes quant à savoir si le président a été choisi de la manière prescrite par la Constitution ».

Les procureurs généraux du Parti démocrate ont fait valoir que la clause électorale de la Constitution, qui, selon le Texas, a été violée, ne permet pas de remettre en cause les décisions prises par les tribunaux et les législatures des États. Les démocrates ont affirmé que les modifications des règles électorales promulguées en 2020 étaient des mesures de bon sens visant à contrer la propagation du virus du Parti communiste chinois (PCC), communément appelé coronavirus, et que les changements n’avaient pas introduit de fraude généralisée.

Les quatre États défendeurs ont chacun déposé des mémoires distincts en opposition au Texas.

« Le Texas cherche à invalider les élections dans quatre États pour avoir donné des résultats avec lesquels il n’est pas d’accord. Sa demande visant à ce que cette Cour exerce sa compétence initiale et joigne ensuite le candidat préféré du Texas à la présidence est juridiquement indéfendable et constitue un affront aux principes de la démocratie constitutionnelle », indique le mémoire de la Pennsylvanie (pdf).

Outre les États, une série de mémoires d’autres partis ont été déposés à peu près à l’heure limite de 15 heures fixée par la Cour. Un groupe de 106 membres de la Chambre républicaine a soutenu le Texas.

« La législature de chaque État défendeur avait établi des règles détaillées selon lesquelles la nomination des électeurs présidentiels de cet État aurait dû être effectuée. Cependant, dans les mois qui ont précédé l’élection de 2020, ces règles ont été délibérément modifiées par des acteurs étatiques et non étatiques », indique le mémoire républicain (pdf).

« L’autorité claire des législatures des États de déterminer les règles de nomination des électeurs a été usurpée à plusieurs reprises par des gouverneurs, des secrétaires d’État, des responsables électoraux, des tribunaux d’État, des tribunaux fédéraux et des partis privés ».

Les médias traditionnels ont déclaré l’ancien vice-président Joe Biden vainqueur en Pennsylvanie, en Géorgie, au Michigan et au Wisconsin. Le président Donald Trump n’a pas concédé la course et continue de poursuivre les contestations judiciaires dans les quatre États défendeurs, ainsi qu’en Arizona et au Nevada.

S’ajoutent aussi 106 républicains de la Chambre des représentants qui ont signé un document soutenant le procès intenté par la Cour suprême du Texas contre la Pennsylvanie, le Michigan, la Géorgie et le Wisconsin.

Et finalement, les républicains de la Chambre des représentants de l’État de la Pennsylvanie déposent un mémoire d’amicus curiae à l’appui de la poursuite électorale intentée par l’État du Texas. Donc, pour que vous comprenez bien, les républicains de la Pennsylvanie se joignent à la poursuite du Texas contre l’état de la Pennsylvanie. Il faut savoir que seule cette chambre détient la compétence légale pour apporter des changements aux lois électorales de l’état. Le problème est qu’en Pennsylvanie, c’est l’exécutif qui a pris des mesures sans impliquer la Chambre des représentants, ce qui est inconstitutionnel.

AJOUT DU 11 DÉCEMBRE À 15:15: Le gouverneur de l’Alaska, Mike Dunleavy, a annoncé le 10 décembre en soirée sur son compte professionnel Facebook que son état se joignait finalement à la poursuite du Texas.

On ne sait pas encore ce que la Cour suprême fera de tout ça. Qui sait, elle pourrait décider que les conséquences d’une telle intervention sont trop importantes et donc ne pas donner raison au Texas, laissant les résultats ainsi. Elle pourrait refuser d’entendre la cause. Elle pourrait donner raison à Texas & al. et invalider les résultats électoraux des 4 états visés. Elle pourrait aussi ordonner de nouvelles élections pour ces 4 états seulement, ou pour plusieurs autres états aussi comme l’Arizona et le Nevada. Elle pourrait même ordonner de nouvelles élections fédérales (ce qui me surprendrait vraiment, vraiment beaucoup). Les paris sont ouverts! hehe

AJOUT DU 11 DÉCEMBRE À 19:20: Alors la cour suprême refuse d’entendre la cause du Texas. Reste à voir si elle acceptera de prendre la cause de Sidney Powell concernant les serveurs Dominion!
 
Sinon, ben, je ne sais pas quelle est la prochaine étape.

Conclusion

Il y a beaucoup de pièces en mouvement sur le plateau de jeu. Pendant que Rudy Giuliani & Jenna Ellis cherchent à convaincre les législatures d’État de ne pas choisir les grands électeurs basés sur le vote populaire, Lin Wood & Sidney Powell agissent à titre de citoyens pour contester certaines élections et démontrer la fraude massive. Et d’autres procédures sont en préparations. Ça laisse amplement de temps pour continuer à exposer la fraude et à convaincre la cour suprême de prendre un ou plusieurs dossiers et statuer sur ceux-ci.

C’est tout un long un processus. Chaque étape doit se conclure avant d’entamer la prochaine. Ce n’est pas pour rien que Trump est allé jouer au golf; chaque chose en son temps.


 

Autres points d’intérêt.

Vous êtes nombreux à parler de loi martiale. Pour que celle-ci soit invoquée formellement dans un contexte électoral, il faudra que l’administration Trump fasse démonstration hors de tout doute qu’elle doit être exécutée. Ça pourrait être le cas si, par exemple, Antifa/BLM et des millions d’autres personnes manifestent violemment dans les rues américaines. À voir.

 

Il est vrai par contre que le Lt.-Général Michael Flynn a fait la promotion d’une demande de Tom Zawistowski pour que le président Trump invoque la loi martiale pour permettre à l’armée américaine de faire une nouvelle élection.

N’oublions pas non plus que le 12 septembre 2018, Trump a signé l’ordre exécutif #13848 (Décret sur l’imposition de certaines sanctions en cas d’ingérence étrangère dans une élection aux États-Unis, traduit en français ici). Les agences de renseignement disposent de 45 jours après une élection pour donner au président un rapport de leur évaluation sur toute interférence électorale.

S’il était démontré que la Chine, le Venezuela, le Canada et/ou d’autres nations, via divers mécanismes comme l’impression de millions de bulletins de votes illégaux, la manipulation logicielle ou l’achat comptant de votes de membres de groupes ethniques, ont interféré dans les élections, l’état d’urgence en cours grâce au décret pourrait potentiellement donner au président le pouvoir d’annuler l’élection et d’en ordonner une nouvelle.

Évidemment, ceci serait certainement accompagné d’arrestations importantes, de saisies par le gouvernement fédéral d’un nombre indéterminé d’entreprises et de sanctions internationales foudroyantes. Toute entreprise de gestion des votes, comme par exemple Dominion Voting Systems pour les votes électroniques, mais aussi Google, Facebook et Twitter suite à leurs algorithmes de manipulation et censure, pourrait être saisies par le fédéral et leurs dirigeants arrêtés.

Il est clair que nous sommes dans le domaine de la spéculation ici, mais l’ordre exécutif pourrait permettre exactement ce genre de chose.

 

Voilà, j’espère que ceci vous aura été utile. Il existe plusieurs chemins menant à une victoire de Trump, et je suis très confiant qu’il sera président pour quatre ans de plus. Nous assistons à la plus grande fraude électorale jamais perpétrée aux États-Unis, et cette fois, Trump était prêt. Comme Q nous l’a dit, « Il était nécessaire de le montrer, ça ne suffisait pas de simplement le dire. »

 

AJOUT DU 14 DÉCEMBRE: Pour la 2ème partie de cet article, cliquez ici.

 

P.S.: Comme avec tout ce que j’écris, si vous voyez des fautes, des erreurs, des faussetées, des choses à corriger ou à clarifier, dites-le moi en commentaire. Merci.

 

38 Comments

  1. Aria
    Aria décembre 3, 2020

    Merci pour ton travail très utile Dan !

  2. FLORENCE CLERMONT LAURENS
    FLORENCE CLERMONT LAURENS décembre 3, 2020

    Michael Flynn approuve la loi martiale et le nouveau vote national pour le président

    L’ancien conseiller à la sécurité nationale Michael Flynn a lancé mardi une pétition appelant le président Donald Trump à suspendre temporairement la Constitution américaine, à déclarer la loi martiale et à ordonner à l’armée de superviser un nouveau vote national pour l’élection présidentielle de 2020.

    https://www.wnd.com/2020/12/michael-flynn-endorses-martial-law-national-re-vote-president/?fbclid=IwAR3KS2kWeHm6BkErXUFsYjZ6s6zX1CALVTDMUIRnqInSBl8eR43FMJhVfjs

    • admin
      admin décembre 3, 2020

      1, c’est pas une pétition, c’est une demande, 2, ce n’est pas lui qui l’a lancé, il a partagé une demande de Tom Zawistowski.

      Mais j’ai quand même ajouté cette info à mon article, merci pour le lien!

      • PAT.S.
        PAT.S. décembre 6, 2020

        Slt Dan je viens de voir passer une info inquiétante sur l’opération « warp-speed » lancée par la chine sur l’armée US et sur l’occident en général qui montre la dangerosité du « vaccin » à ARNm qui est censé entrainer jusqu’à la mort principalement les militaire US et le degré de corruption à tout les étages de l’administration pour le diffuser le plus rapidement possible ! A la fin de l’article il y a quand même une touche d’espoir en disant que Potus a prévu le coup depuis longtemps ! T’en pense quoi ?
        Merci encore pour boulot de décryptage.
        Pat.

  3. Bourlaouen Nicolas
    Bourlaouen Nicolas décembre 3, 2020

    Bonjour,
    Je n aime pas avoir de faux espoirs. Powell me déçoit. Elle dit maintes fois que Biden a triché, mais aucune preuve. Elle tourne en rond. Tous les procès de Trump sont rejetés, les uns après les autres. Comment pensez-vous qu’il peut encore renverser l élection??
    Je vous souhaite une très bonne journée.

  4. Bernard
    Bernard décembre 3, 2020

    On ne parle plus du marquage QFC Blockchain des buletins de vote! était ce une fausse information?
    D Trump peut il encore avoir en reserve des cartes à jouer?

    • admin
      admin décembre 3, 2020

      Tu vois, c’est ça qui arrive avec les rumeurs lancées par des gens qui ne fournissent aucunes preuves et confondent leurs désirs avec la réalité.

      Moi, je reste dans les faits et dans le tangible. La seule fois où j’ai parlé de ça, j’ai précisé « Y’A cette rumeur qui circule concernant X mais y’a personne qui peut fournir de preuves donc pour l’instant, ça n’a pas d’importance. »

  5. Nadir
    Nadir décembre 3, 2020

    Salut Dan,
    Merci pour ton formidable travail. C’est propre, clair et tres carre !…
    Le nouvel habillage du Site, contribue egalement a une lecture plus agreable. Sobre et efficace, l’ ensemble. apparait plus… lumineux, hehe… et on sait tous que la Lumiere, c’est tres important !…

    Pour ce qui est des resultats a venir, je dois reconnaitre que ces derniers jous j’ai ete souvent empreint au doute, mais ma petite voix n’a de cesse de me repeter ceci : « Q, POTUS et les Anons, nous ont deja montre a maintes reprises qu’ils avaient toujours 3 ou 4 coups d’avances.
    Alors je reste attentif, et ineluctablement confiant pour la suite.

    Keep up the good work ! Et encore MERCI DU FOND DU COEUR

    Bonne journee !
    Nad

  6. Carlier
    Carlier décembre 3, 2020

    Merci pour votre décryptage. C’est bien compliqué toutes ces procédures. Quand je pense que tout aurait dû être réglé le 3 novembre pour Trump. Enfin ! Il faut en passer par là pour dénoncer la corruption des démocrates.
    Vivement que Trump triomphe pour le bien du peuple.

  7. bozlefou
    bozlefou décembre 3, 2020

    Paragraphe  » Conclusion  »

     » …et démontrER la fraude massive. »

    De rien.

    Bien à vous.

  8. Terrin
    Terrin décembre 3, 2020

    Très impressionnant me muse au point !!! Bravo et un grand merci !! (Purée, que c’est compliqué comme système 😜)

    • Sounette
      Sounette décembre 5, 2020

      Tout pareil! Merci pour cet éclairage précis et… clair!

  9. Olivier M
    Olivier M décembre 3, 2020

    Super merci !

  10. jo
    jo décembre 3, 2020

    en effet il est vital, de faire toute la lumière sur ces élections ,sinon plus aucune élection au monde ne pourra être effectuée de façon sereine, passe que nous apprenions que nous sommes cocus depuis des générations !! mais à présent que la malhonnêteté est avérée il faut arracher le mal jusqu’à la racine, sinon on sait comment ça marche.. ça va repousser.. encore et encore !

  11. Bernard
    Bernard décembre 3, 2020

    Je ne serais absolument pas étonné d’apprendre que dans ceux qui forment le groupe Q certains ont accès au voyage dans le temps!
    Sinon comment peuvent ils nous avoir donné, il y a deux ou trois ans avant et jour pour jour des fait qui arrivent aujourd’hui? Ils semblent aussi pouvoir esquiver les coups avant qu’ils arrivent malgré toutes les embuches, tous les croches pieds et toute la désinformation mondiale qu’il tendent à D Trump.
    Il est assez compliqué pour nous de comprendre le fonctionnement de leurs élections.
    Merci Dan de nous aider à comprendre et de nous guider dans ce labyrinthe.

  12. BBIWY
    BBIWY décembre 3, 2020

    pour un autre 4 ans

    >>>>> pour quatre ans de plus

  13. Alice Opays
    Alice Opays décembre 3, 2020

    Merci pour ce bel article
    Une petite faute fin de ce texte :

    « Conclusion

    Il y a beaucoup de pièces en mouvement sur le plateau de jeu. Pendant que Rudy Giuliani & Jenna Ellis cherchent à convaincre les législatures d’État de ne pas choisir les grands électeurs basés sur le vote populaire, Lin Wood & Sidney Powell agissent à titre de citoyens pour contester certaines élections et démontré = démontrer

    rien de grave !

  14. daqodac
    daqodac décembre 3, 2020

    Merci. J’essaie d’expliquer autour de mois que l’élection de Trump est capitale, ils s’en fichent. Je suis la seule qui porte dans les magasins un masque avec toujours une inscription telle 135€ pour de l’air, Mêe le mouton, Masque Anti Pv… Heureusement que vous, Soldat Digital ainsi qu’Alexis, les déqodeurs êtes là. Dans la petite école de mon fils, personne ne porte un cache sourire. Bien à vous.

  15. taolivier
    taolivier décembre 3, 2020

    bjr
    pourquoi kill guate a t il eté reçu par trump en 2016 qu’elle est la signification !!!!!

  16. Mitch
    Mitch décembre 3, 2020

    Qui peut prolonger (ou redonner) un mandat de 4 ans à Trump puisqu’il n’a pas pu faire librement son mandat de 4 ans ? Peut-il le reprendre sans élection ? Quand ? Pourrait-il se servir de ça pour canceller les présentes élections ?

  17. Serge Hudon
    Serge Hudon décembre 4, 2020

    Merci bcp pour le partage de tes recherches.

  18. Pat Lechat
    Pat Lechat décembre 4, 2020

    Vraiment très très bon travail de synthèse.
    Bravo!

  19. magali
    magali décembre 4, 2020

    bonsoir dan
    je vous ai envoyé un mail sur votre adresse gmail pour un avis…

  20. Laurence
    Laurence décembre 5, 2020

    Merci Dan de nous éclairer sur les spécificités et les complexités de cette élection américaine si particulière et si importante pour la suite…
    Bons baisers d’une cousine de France 🙂

  21. Léo Beaulieu
    Léo Beaulieu décembre 5, 2020

    pourquoi les messages sont si pales , difficulté a lire

    • rocbalie
      rocbalie décembre 6, 2020

      je suis de votre avis j’ai moi aussi beaucoup de difficultés a lire les messages !

      • Didier
        Didier décembre 6, 2020

        pour ma part, je surligne/sélectionne les messages pour les voir en couleur inverse, c’est un peu plus lisible. On peut aussi faire Ctrl-A cela inverse toute le page.

  22. Sounette
    Sounette décembre 14, 2020

    Super le changement de couleur des com!
    Et maintenant??? Continue de nous éclairer!!
    Merci pour tes analyses

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