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Rebuffé par le Vatican, Pompeo assaille la Chine et s’aligne
Avec les critiques du pape
Le pape François a refusé de voir le secrétaire d’État Mike Pompeo, qui exige du Vatican une ligne plus dure à l’égard de la Chine. Le Saint-Siège a déclaré qu’une rencontre juste avant une élection américaine serait inappropriée.
Par Jason Horowitz et Lara Jakes
30 septembre 2020, 19h26 (heure de l’Est)
ROME - Le secrétaire d’État Mike Pompeo a récemment publié une lettre virulente excoriant le projet du Vatican de renouveler un accord avec le gouvernement chinois sur les opérations de l’Église en Chine. Il a fait la promotion de l’article dans un tweet, concluant que « le Vatican met en danger son autorité morale, s’il renouvelle l’accord ».
Un Vatican indigné a pris l’article plus comme un affront calculé que comme un geste diplomatique. Les frictions ont éclaté au grand jour mercredi lorsque M. Pompeo est arrivé à Rome et a rencontré des prélats et d’autres personnes hostiles au pape François, tandis que le Vatican lui a refusé une rencontre avec le pontife et a repoussé ses efforts pour faire dérailler l’accord avec la Chine.
« Pompeo a demandé à rencontrer » le pape, qui l’a refusé parce que François avait « clairement dit qu’il ne recevait pas de personnalités politiques avant les élections », a déclaré à la presse le cardinal Pietro Parolin, qui, en tant que secrétaire d’État, est le deuxième fonctionnaire du Vatican.
Mais pour certains observateurs des deux côtés des tensions entre l’Église catholique romaine et l’administration Trump, la visite de M. Pompeo concerne autant la prochaine élection présidentielle que la politique de la Chine. M. Pompeo a rejeté cette suggestion comme étant absurde, mais intentionnelle ou non, son voyage montre que le président Trump est du côté de ces catholiques américains conservateurs qui s’inquiètent de la direction de l’église sous François et pensent qu’il est doux avec la Chine.
Francis et M. Trump, qui ont échangé des mots vifs dans le passé, présentent des visions radicalement différentes sur des questions allant de l’environnement à l’immigration en passant par la menace du populisme. En faisant appel au soutien du Vatican en faveur de la liberté religieuse pour justifier l’abandon de son accord avec la Chine, M. Pompeo a semblé chercher un terrain d’entente, mais d’une manière qui a contrarié les principaux alliés du pape et ravi ses principaux détracteurs.
Le cardinal Parolin a déclaré que l’article de M. Pompeo avait causé une « surprise » au Vatican, car cette visite à Rome du secrétaire et les réunions avec de hauts fonctionnaires du Saint-Siège étaient déjà en cours et auraient constitué un forum « plus opportun » pour exprimer les griefs. Il a ajouté que le choix de M. Pompeo de publier dans First Things, un magazine chrétien conservateur qui a qualifié François d’échec en tant que pape, avait également son importance.
nytimes.com/2020/09/30/world/europe/pompeo-pope-francis-china.html
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Quand une église devient-elle un terrain de jeu?
Quand une église devient-elle une entreprise?
Quand une église devient-elle politique?
Quand une église devient-elle corrompue?
Quand une église devient-elle volontairement aveugle?
Quand une Église devient-elle contrôlée?
Q
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MON ANALYSE
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Q a posté à de nombreuses reprises des messages concernant le Vatican. De ce que je peux comprendre, l’administration Trump fait une grande distinction entre « église catholique » et « Vatican ». Dans certains des posts de Q, il a parlé de la puissance bancaire du Vatican (avec ses 229 milliards tel qu’écrit dans son post 1021 du 4 avril 2018). On y voit aussi du symbolisme, comme dans le post 191, avec la salle de « théâtre » (si je peux dire) qui ressemble étrangement à un serpent.
Bref, je vous invite à lire l’article dans le post de Q. Peut-être en apprendrons-nous plus à ce sujet bientôt.